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Témoignages de sud-américains

"...Avec le temps, j'ai compris qu'il existe une bonne façon de savoir si une personne s'est intégrée ou non à la vie parisienne : son attitude par rapport aux pigeons. La plupart des étrangers les adorent, ils les voient comme de beaux oiseaux pittoresques volant autour des places, dormant pressés les uns contre les autres sur le rebord des fenêtres ou des toits, ou picorant du maïs dans les mains tendues et nerveuses des enfants dans les jardins publics. En revanche, les parisiens les détestent. Quand j'ai quitté Paris, mon goût pour les pigeons m'inclinait à penser que la ville ne m'avait pas encore adopté. Il me faudra sans doute y rester plus longtemps...".
Juan Carlos Botero,1998 (Colombien)


"...Il n'est pas pire que Paris pour vous laisser à plat et sans un sou. J'ai pu survivre grâce, entre autres, à ce vice qui consiste à penser. Je pensais, par exemple, que je n'étais pas là transi de froid et serrant une pièce au fond de ma poche, mais que j'étais cet homme éclatant, triomphant et heureux, qui, derrière la vitre du restaurant, s'apprêtait à dévorer une bavette savoureuse...".
Santiago Gamboa,1996 (Colombien)

"...Quand je suis à Bahia, j'ai des saudades de Paris, quand je suis à Paris, j'ai des saudades de Bahia, ce sont les deux villes que j'aime.'Paris je t'aime' : la mélodie monte des lèvres de Zélia. Je prends ma bien-aimée par la main et nous partons tous les deux quais des céléstins vers Notre-Dame. Sur le pont Marie, nous nous arretons pour un baiser : à Paris, les vieux aussi ont droit au baiser...".
Jorge Amado,1996 (Brésilien)


"Les raisons d'un amour ? Ce n'est pas seulement à cause du pain et de l'eau que j'aime la France. Bien sûr que j'aime les petits pains, les longuets et les baguettes, et il n'est oas d'eau comparable à la Badoit, sauf peut-être l'Evian. Mais ces éléments seuls sont loin d'expliquer le bien-être que la France me procure. Je me sens en sympathie qvec le pays, les gens, la littérature. Ca pays, je l'ai parcouru du nord au sud et je peux affirmer que je m'y suis senti bien partout. Mais si je devais dire quelle région je préfère, au risque de chagriner les autres et Paris, qui m'emerveille et que j'aime, je murmurerais : Pau et le Béarn".
Adolfo Bioy Casares,1996 (Argentin)

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Ghreghory Silver Fox. Paris. Février 2014.