MISSION 1 |
Harry : "Ah, tiens, c'est
l'équipe de Mike ! Je le croyais parti celui-là ? Beretta, tu nous montre le
chemin ? Ice, à toi d'opérer... Et n'oubliez pas, on a, à mon avis, une dizaine
de minutes devant nous, alors on fonce !"
Et, après avoir regardé sa montre,
il se remet 2 à 3 mètres en arrière du groupe en les suivant, en surveillant
surtout les alentours.
Beretta : « Tout va
dépendre de ice, si il peut nous ouvrir les portes aussi facilement que tu
ameutes les flics je peux déjà faire chauffer la gomme de mes pneus »
Ice emboîte le pas de Beretta et,
tout en marchant, il se retourne vers Harry et lui dit : " Je crois
qu'avec tous les flics qu'on a rameuté dans le quartier, il vaudrait mieux
éviter les coups de feu..., enfin moi, je dis ça... "
Lançant un regard amusé vers
Harry, Beratta ajoute : « Il est perspicace pour un netrunner ».
Ice : "Rigolez, rigolez, mais
vous ne vous en rendez pas compte mais sans moi, vous êtes perdus. Je suis un
peu comme votre mère... ", rétorque Ice Vexé.
Harry : "T'inquiètes pas :
ils ont eu ce qu'ils voulaient, ils sont sûrement déjà quasiment tous repartis
maintenant... A part ceux de la fourrière qui attendent pour faire embarquer la
bagnole... Et en plus, pourquoi voudrais-tu que je tire un coup de feu ?"
Mais, juste au cas où, il récupère
le silencieux dans le fond de sa poche et le fixe au bout du Paltik Pistol
discrètement.
L'appartement de Jarsin est au
quatrième étage. C'est la dernière porte au fond du couloir juste avant la
sortie de secours qui donne sur les escaliers extérieurs. Beretta s'en
rappelles bien, enfin surtout de ses voisins d'en face, ceux qui ont deux gros
dobermans dans leur appartement, des gros rustres pas vraiment sociable (encore
moins que toi !!!).
Alors que vous arrivez dans le
couloir, un homme visiblement assez stressé, sort de l'appartement de Jarsin.
Il vous regarde, marque un temps d'arrêt puis fait demi tour et se met à courir
vers la sortie de secours...
Harry fonce pour essayer de le
rattraper et voire si il sait encore faire un placage, comme si c'était le
Quater-Back des 49ers...
<OOC>
Je savais bien que ça serait utile
de mettre dans la fiche de perso "1h de jogging tous les matins" et
"ancien "saccer" de foot US"
</OOC>
Le problème est de savoir quelle
est la distance entre les deux, la distance à la porte et la vitesse du vilain
petit canard.
En gros, est-ce que Harry pense
avoir une chance de le rattraper avant qu'il ne passe la porte ?
L'homme n'est pas très loin de
Harry et comme à la grande époque du football universitaire Harry court et
plonge sur l'homme qui se retrouve planqué au sol et sonné par l'imposante
masse qui vient de s'abattre sur lui.
L'homme est de type Italien, il
porte des vêtements assez voyant et plutôt cher.
Le bruit dans le couloir attire
l'attention des charmants voisins de
Jarsin, qui entrouvre leur porte. Les runners peuvent entendre les grognements
des deux dobermans.
Sinon, vous remarquez que la porte
d'entrée de l'appartement de jarsin est resté ouverte...
<OOC>
Juste un petit mot tardif pour
remercier notre MeuJeu de rectifier mes erreurs.
En effet, j'avais écrit qu'Harry
faisait un placage. Mais Harry a joué au foot US, pas au rugby. Ce n'est donc
pas un placage, mais un "sack" qu'il fait. La différence étant que le
placage se fait au niveau des jambes pour faire tomber l'adversaire, alors que
le "sack" se fait au niveau de la poitrine pour l'empêcher de lancer
le ballon.
Or, pour que notre mafieux
"se retrouve planqué au sol et sonné par l'imposante masse qui vient de
s'abattre sur lui", c'est que le choc a bien eu lieu au niveau de la
poitrine, donc qu'il s'agit bien d'un sack de foot US.
Je sais, c'est très technique,
mais j'avais envie de causer dans l'poste cet après-midi...
Ysgawin
Merci, pour cette précision des
plus importantes. On voit les mecs qui ont
du temps à leur boulot !-)
Think
fast, think hard
Edgerunners
J'avais assez bossé comme ça avant
: en 1 journée j'ai fait 3
jours/hommes de travail d'après
les plans de charge... Alors après,
je me détends un peu...
Ysgawin
</OOC>
Harry jette un regard noir aux
voisins en leur jettant : "Y'a quelque chose qui vous défrise ?" Et
si ça ne suffi pas à leur faire refermer leur porte il plonge la main sous la
veste pour en ressortir... la "fameuse" carte de "police"
et d'ajouter : "POLICE ! Circulez, y'a rien à voir !"
Iceberg qui est resté en retrait
pour laisser faire les " brutes " (euh, pardon, les hommes
d'action...), au vue de la situation attrape discrètement son .38 et le lace
dans son dos, dissimulée de la vue du voisin de palier. Puis il murmure à Beretta
: " Si cet enfoiré, lâche les chiens je fais un carton, je suis trop jeune
pour me faire bouffer... "
Ensuite en fonction de la réaction
du curieux voisin aux injonctions de Harry, il dit : " Harry, rentre notre
ami dans l'appartement que nous puissions discuter au calme... " (mais si
le gars lâche ses chiens, Ice ouvre le feu sans hésiter)
Dans le même ordre d'idées, si les
"gentils toutous" sortent, Harry leur offre son avant-bras gauche en
pâture. Comme il a sa veste blindée par dessus, ils risquent déjà de se faire
mal aux quenottes.
Et pour leur apprendre à vivre, il
enchaîne avec un bon crochet du droit à la jonction des maxillaires, comme à
l'entraînement dans les sacs de sable.
Ils vont comprendre ce que ça
coûte de s'attaquer à un boxeur poids lourds !
Et tant pis pour les emmerdes avec
la SPA !
Le charmant voisin referme sa
porte, non sans dire avant : " Saloperie de poulet " plus d'autres
injures que vous n'entendez qu'à travers la porte sans pouvoir les
comprendre...
Une fois la porte du voisin
refermée, Harry se relève et remet tranquillement sa carte dans sa poche.
Si le mafioso fait mine de se
réveiller, Harry lui ajoute un bon crochet du droit à la pointe du menton pour
l'assommer de nouveau un petit peu.
Ensuite, il l'attrape par le col
et le traîne dans l'appart de Jarsin en disant : "bon, vous venez ! On va
pas passer l'hiver ici."
Une fois que tout le monde est à
l'intérieur et la porte refermée par le (ou la) dernier(e), Harry ajoute en
désignant Ice d'un mouvement de la tête : "Dis donc, et si tu esseyais
déja de vérifier si il n'y a pas de micros avant de balancer des noms et de
dire des choses qui pourraient nous attirer des ennuis." Puis en regardant
Beretta : "Et sans vouloir te commander, tu ne pourrais pas essayer de
trouver quelque chose pour ficeler notre belle-au-bois-dormant avant qu'il ne
se réveille ?"
Elle a l'air de rentré dans une
phase d'intense réflexion pendant quelques secondes, puis elle sourit avec son
petit air moqueur et crache un vieux chewing-gum en direction de harry qui
visiblement n'apprécie pas le comique de la situation, « Bon OK, j'arrête mes
conneries et je vais te cherché ça ».
Elle revient quelque seconde plus
tard avec deux ceintures de peignoir,« ça ira ou il faut que je décroche les
rideaux ? ».
Harry : "Ca devrait aller...
Tu m'aides en t'occupant des mains et
moi des pieds STP ?"
Ice jette un regard étonné à Harry
et dit : " Désolé, mais là j'ai pas. Restriction de budget, les temps sont
durs... ". Mais un jour, j'ai vu dans
un film qu'on pouvait brouiller en
faisant marcher différent appareils électroménagers, mais je ne garantit pas
l'efficacité...
Harry : "Bon, ben on fera
avec... Tu nous mets une musique sympa alors... et puis tu peux commencer à
fouiller. Moi je surveille notre "invité" en attendant que Beretta
ramène de quoi le saucissonner et après on verra si je n'ai pas perdu la main
pour les interrogatoires..."
Beretta : « On peut faire ça
a l'ancienne école, on se fout tousse dans la sale de bain, et on fait coulé
une douche, si on hurle pas il paraît que ça couvre bien, enfin ces le genre de
trucs qu'on s'échange en garde a vue ça a sûrement pas une efficacité terrible,
mais au pire sa réveillera sûrement messieurs »,
Regard interrogatif en direction
de Ice et de Harry ?
Harry (rougissant un peu : c'est
timide ces grandes bêtes là) : "Heu... De toute façon, on fera
avec..."
Avant de commencer, Harry fait une
fouille complète (enfin, aussi complète qu'on peut la faire sans vraiment le
foutre à poil et sans sa coopération) du mafioso puis demande : "Bon,
avant de commencer, qui fait quoi ? Je l'interroge tout seul, ou il y a
quelqu'un qui se sente pour me donner la réplique dans un duo "le gentil
et le méchant", mais où, bien sûr, ce serait moi le méchant, comme
d'habitude ?"
Ice : " Je mets la musique et
vous vous amenez notre ami sous la douche. Je vous fait confiance pour lui
tirer les vers du nez... hein Harry, vous devez apprendre ça à l'école de
police ;-) . Pendant ce temps, je fais le tour du propriétaire...
La fouille se révèle assez
intéressante. Vous trouvez un automatique de 10mm, un cellulaire et divers
autres objets de quincaillerie (briquet, cigarettes, pièces de monnaie...).
Dans le portefeuille, vous trouvez un peu d'argent liquide, diverses cartes de
crédit et de visites. Les papiers d'identité indique comme nom : " Pierre
Jarsin, 31 ans ".
Beretta : « J'espère pour lui que
l'armoire a pharmacie est pas vide, car moi j'ai pas pensé a prendre mon matos,
faudra voir a pas trop l'abîmer dans un premier temps. »
Ice :" Tiens, c'est peut être
quelqu'un de sa famille. Allez y mollo sur le début, c'est peut être un
innocent malchanceux... "
Harry : "Ca c'est sur : si il
est innocent, il n'a vraiment pas de pot..."
Beretta : «C'est peut être une manœuvre
pour nous le faire croire ? Ou la preuve qu'il a bien refroidie toute la
famille ! Ou un complot mondiale rien que pour te faire chier !! »
Elle se met a hausser la voix les
yeux plus réfléchissant que jamais et visiblement surexcité.
Ice à Beretta : " Je te
laisse le soin de fouiller l'appartement, ainsi tu pourras peut être trouvé
dans la pharmacie de la salle de bain, ton bonheur. Mais mollo sur les
cachetons !!!!
Pour ma part, je vais me
concentrer sur l'ordinateur de ce Jarsin, c'est fou tous les trucs intéressants
qu'on peut apprendre avec ses machines... "
Beretta se met donc au travail,
tous y passe ou presque les piles de journaux retournés les tiroirs
méticuleusement vider au centre de la pièce puis jeter au travers, les
fauteuils et le canapé sont éventrés, ... C'est avec un grand sourire au lèvre
que Beretta effectue ce qui
s'apparente plus a un saccage cas une fouille méthodique au bout de quelques
minutes le sols est jonché de tous ce qui se trouver dans la pièce et les
occupants se déplace a travers une fine couche de rembourrage qui laisse pensée
a de la neige. Soudain calmé elle se dirige vers le frigo pour en faire une
inspection minutieuse, ( contenue du frigo, date de péremption, le lait a t'il
tourné etc etc ...).
Alors que Beretta retourne de fond
en comble l'appartement, en jetant au centre du salon, un tableau pendu au mur,
elle entraperçoit un reflet qui attire son attention. En y regardant de plus
près, elle découvre au dos de ce cadre, fixé par du scotch, un disque de données....
Ice n'a aucun mal à trouver
l'ordinateur personnel de Jarsin qui trône bien en vue dans le salon. Quand à
la salle de bain, vue la petite taille de l'appartement, elle se situe juste à
côté du salon et de la chambre.
Beretta : « En plus si
Harry la trouver ( la sale de bain ) sa doit pas étre bien dur »
^_^
<ooc>
C'est ce qu'on appelle un raté du
Meujeu !!!!! Désoléééééééé. Enfin, bon, puisque tout le monde a trouvé la salle
de bains sans faire de plan, que la partie continue...
</ooc>
Une fois le type arrivé sous la
douche, Harry explique à ses "camarades de jeu" :
"Bon, si j'ai bien compris,
c'est encore moi qui fait le sale boulot d'interrogatoire pendant que vous vous
amusez à fouiller l'appartement..."
Revenu devant le mafioso, il
dégaine son Nova Arno, attrape la pomme de la douche et... arrose copieusement
le visage du dormeur à l'eau froide pour le réveiller.
Pendant que ce dernier tousse et
recrache l'eau qu'il a avalée, Harry coupe l'eau et lui met le canon du Nova
dans la bouche.
Il reste ainsi quelques
instants... Quelques longs instants... En fixant le mafioso d'un air mauvais...
sans bouger... sans parler... jusqu'à ce que le silence même devienne pesant.
Alors il annonce calmement, avec la chaleur humaine d'un médecin légiste qui pratique
sa 14ème autopsie de la journée :
"Bon mon lapin, tu sais que
tu as de la chance dans ton malheur toi. Parce que là, tu vois, je suis plutôt
de bonne humeur. Ma journée s'est bien passée, j'ai gagné un peu de fric, j'ai
rencontré des gens sympa... Une bonne journée quoi... Tu ne voudrais pas me la
gâcher hein ? Non bien sur...Parce que tu vois, là je n'ai pas envie de te
broyer les doigts à coups crosse, ni de te casser les dents en tournant le
canon de mon pistolet dans ta bouche, ni de te couper les oreilles, ni de te
casser un bras ou deux, ni même de t'exploser les testicules ou de te casser le
nez... Non, rien, j'ai pas envie... Tu n'as pas envie non plus hein ? Alors tu
vois, tu vas être bien gentil et répondre bien sagement à mes questions, sans
crier et sans chercher à me mentir, parce que je connais déjà la moitié des
réponses. Et si tu me réponds impoliment ou pas du tout ou si tu me mens, alors
là je vais devoir m'énerver, me fâcher et ça va faire très, très, très mal. Je
me suis bien fait comprendre ?"
Là, il attends un acquiescement,
sans enlever le gros canon de l'Arno de la bouche du mafioso.
Puis il reprend : "Bon, alors
voilà les 3 premières questions : Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fichais ici, et
pour qui tu travailles ?"
Et il enlève le canon de la bouche
du gentil monsieur qui, si je ne me suis pas trompé, doit maintenant être tout
blanc avec les yeux écarquillés...
<OOC>
Parce que là, la compétence
utilisée, c'est interrogatoire ou intimidation ?
Remarque, je m'en fiche, Harry a 5
dans chaque...
Tu y ajoutes les 3 en empathie, et
le résultat devrait être "sympa"...
Ysgawin
</OOC>
Il te regarde mais visiblement pas
si apeurés que ça. Cependant tu peux lire dans son regard une grande prudence
et méfiance envers toi et tes menaces.
Alors il dit : " Mon nom est
Pierre Jarsin, je suis le frère de Martin Jarsin, le propriétaire de cet
appartement. Mais je peux vous poser les mêmes questions. Qui êtes vous et que
me voulez-vous ?
Harry : "Mauvaise réponse
!", avec une bonne baffe de la main gauche (la droite tient toujours
l'Arno) en guise de ponctuation.
Puis il poursuit : "Tu vois,
moi je démarrais cool et tu commence à m'énerver ! Non mon vieux, ça va pas
aller ça, merde alors ! Je sens que si tu continues tu vas me foutre du sang
partout et que je vais encore en avoir pour une fortune au pressing ! C'est que
c'est pas donné pour faire nettoyer une veste en kevlar !", puis un
"retour" de la main gauche pour bien lui faire comprendre mon point
de vue.
"Donc on reprend : qu'est-ce
que tu foutais là ? Et tu te contentes de répondre. Les questions c'est moi qui
les pose !", sur un ton déjà nettement moins gentil.
" Ok, ok, faut pas s'énerver
!!! " Puis il marque une courte pause avant de reprendre. Je suis le frère
de Martin Jarsin et il m'a demandé de venir récupérer des affaires chez lui.
Quand je vous ai vu arrivé, je vous ai pris pour des flics et j'ai voulu me
tirer. Y a pas de quoi en faire un drame...
Harry : "Eh bien tu vois
quand tu veux que tu peux être sympathique... Et il est où en ce brave Martin ?
Et pourquoi tu voulais filer en nous prenant pour des flics ?"
" Et, vous savez, moi les
poulets, moins je les vois, mieux je me porte...
Vous devez me comprendre, non ?
"
Harry : "Non, moi je ne
comprends pas, moi je les aime bien les flics..."
dit-il en sortant rapidement (à
cette distance là il ne faut pas qu'il ai le
temps de l'examiner de trop près)
sa fausse carte de police avant d'ajouter
: "Bon, et l'ami martin, il
est où exactement ?"
" J'en sais rien moi, ou il
est, il m'appelé, il y a deux heures pour que je vienne lui récupérer des
affaires. Mais il ne m'a pas dit où il était. Et puis qu'es ce que vous, les
flics, vous lui voulez ? Et puis vous allez pas me faire croire que les autres
qui sont avec vous sont des flics... "
Harry lui balance une nouvelle
baffe, un peu plus appuyée que la précédente.
"Tsss,
tsss, tsss.... Tu recommence à m'énerver
toi... Je t'ai pourtant expliqué la règle du jeu : je pose les questions, tu
réponds gentiment et tout manquement à cette règle entraîne un coup avec niveau
de douleur qui augmente. C'est pourtant simple... Bon on reprends à la suite de
ta dernière bonne réponse : Quelles affaires tu devais lui prendre et tu devais
en faire quoi ?"
" Et, mollo, j'y suis pour
rien dans les histoires de mon frangin. Il doit me rappeler pour me dire quoi
faire des affaires.... "
Harry lui balance une nouvelle
petite beigne... à peu près au même niveau de force que la dernière.
"Et on répond à toutes les
questions ! Je répètes, tu dois prendre quoi comme affaires ? Et question
subsidiaire, il doit te rappeler où ton frangin ? Fais attention, ma main
gauche commence à fatiguer, alors si c'est la droite qui s'y met (Harry fait
voir sa main droite qui tient fermement la crosse du Nova Arno), on va commencer
à jouer dans une autre catégorie !"
Le regard de l'homme indique
clairement qu'il commence à comprendre que Harry ne bluffe pas : " Je
devais récupérer quelques affaires, des vêtements et autres babioles. Il devait
ensuite m'appeler pour me dire ou lui laisser... "
Harry : "Dernière chance si
tu tiens à tes dents !", agrémenté d'un petit (tout petit, enfin tout
petit selon les normes de Harry) coup de crosse sur le front, "Donnes moi
la liste COMPLETE des "babioles" qu'il t'a demandé ! Et il doit te rappeler
sur quel téléphone ? On n'a pas trouvé de cellulaire sur toi !"
" Des vêtements, des affaires
de toilettes et des dossiers de travail qui se trouve dans son bureau et puis
je dois attendre son coup de fil à son appartement....
A cet instant, la sonnerie du
téléphone coupe l'homme dans son récit et
résonne à travers tout
l'appartement...
Harry : "OK, je commence à
croire à ton histoire"
En "réponse" à la
première sonnerie, Harry soulève Pierre (puisque j'accepte qui il est, autant
l'appeler par son nom) et l'amènes jusqu'au téléphone et lui dit :
"Ca, je suppose que c'est ton
frangin. Je te rassure, on ne lui veut pas de mal, mais on croyait justement
que toi tu lui en voulais... Alors bon, là il faut que je lui cause pour son
bien."
Puis Harry décroche le combiné,
met le haut parleur et approche l'appareil de la bouche de Pierre.
Si les premiers mots semblent
indiquer que c'est bien Martin qui est à l'autre bout, Harry récupère le
combiné et dit :
"Salut Martin, ne raccroche
pas, on est avec toi, laisse moi au moins t'expliquer ! C'est ton patron M.
Jonhson qui nous a embauché pour te retrouver. Si il est pour quelque chose
dans ta "disparition", dis-le et je me ferais une joie de lui faire
bouffer ses dents pour m'avoir pris pour un con. Dans tous les cas, notre
contrat c'est de t'aider. Alors je te propose de t'aider au max que l'on
pourra. Nous on se démerdera ensuite pour se faire payer par qui de droit. Tu
marches avec nous Martin ?"
Un long silence suit à l'autre
bout du fil, puis Martin à l'autre bout du fil répond : " Allez vous faire
foutre... ". Puis il raccroche.
Harry : "Bon, eh bien on est
dans la merde là... Quelqu'un a une suggestion ? Pierre, tu as le droit de
causer. On veut vraiment aider ton frangin tu sais... Et pour preuve de notre
bonne volonté, je te détache et je te rends tes papiers."
Et Harry de joindre le geste à la
parole... A la lettre justement : il détache le frangin et lui rend ses
papiers... Mais pas son pistolet : gentil mais pas suicidaire... Et d'ajouter
pendant le "dé-saucissonnage" :
"Au fait, les deux gorilles
qu'il y avait devant la porte, c'était des copains à toi ?"
Pierre laisse harry le détacher
puis il dit : " Vous avez des méthodes bizarres pour des gars qui ne
veulent pas faire du mal. " En disant cela, il s'essuya le sang qui
perlait au coin de ses lèvres. " Et puis qu'avez vous fait aux deux personnes
qui m'accompagnaient ? Je vais vous dire, je crois que vous êtes des crétins et
que vous n'avez pas la moindre idée où vous mettez les pieds. Je crois que nous
n'avons plus rien à faire ensemble vous et moi. "
Il se dirige alors vers la porte
de sortie de l'appartement..
Ice prenant Harry à part :
"Tu crois vraiment qu'on peut faire confiance à ce gars ? "
" Sinon, je crois que ça va
être le moment de voir si tu as toujours de bon ami dans la police ? Tes potes
pourraient sûrement nous dire d'où provenait cet appel. Cela pourrait nous
donner une piste pour commencer... "
Harry, parlant assez bas pour que
Pierre ne l'entende pas : "A mon avis, on en a tiré à peu près tout ce
qu'on^puisse espérer en tirer, alors maintenant autant essayer d'arranger les
choses. Pour ce qui est des copains flics, on a le temps : les compagnies de
téléphone gardent l'enregistrement des dates et heures de communications
pendant plus d'un an en cas de contentieux, alors on n'est pas pressés... On
verra ça quant on sera seuls."
Ice : " Ok, on voit ce qu'on
peut encore en tirer, mais je crois qu'il faudra se méfier de ses révélations.
Mais ne traînons pas trop non plus. "
Harry : "Bien évidemment
qu'on ne va pas prendre ce q'il nous annonce au pied de la lettre, il faudra
tout vérifier ensuite. Mais au moins, on aura déjà des choses simplement à
vérifier, pas complètement à découvrir. Et qui sait, il y aura peut-être des
choses intéressantes dans ce qu'il va nous annoncer..."
Puis, en se mettant entre Pierre
et la porte pour tenter de lui ôter l'envie pressante de partir qu'il marquait,
Harry enchaîne : "Attends Pierre, je crois qu'il faut qu'on s'explique.
Puisque tu sembles effectivement être le frangin de Martin, ça me parait même
essentiel. D'abord, c'est à ton frère qu'on ne veut pas de mal, et justement on
pensait que toi tu lui en voulais et que tes papiers étaient des faux, ou un
truc comme ça. C'est juste le fait que Martin t'ai identifié téléphoniquement
qui m'a conduit à te laisser tranquille. Quant aux mecs qui t'accompagnaient,
si ils n'ont pas déconné, ils devraient être de retour dans 5 à 10 minutes à
tout casser... Ils devraient en être quittes pour une petite balade au poste,
mais vu leurs dossiers, ils ne doivent pas être à ça près. Et en les attendant,
j'aimerais bien qu'on discute un peu plus justement du merdier dans lequel on a
mis nos grands pieds..."
Pierre : " Et, moi, pourquoi
je devrais vous croire quand vous dîtes que vous ne voulez pas de mal à mon
frère ? Qui vous emploie ? Que veut votre employeur à mon frère ?
Harry : "Pourquoi nous faire
confiance ? Je vais te donner deux bonnes raisons. En premier lieu, peut-être
tout simplement parce que tu n'as pas trop le choix : on te laisse partir, mais
tout seul, sans les dossiers de ton frangin ni le disque de données qui était
planqué, ça on le garde. En second lieu, tu devais pouvoir te renseigner assez
facilement dans ta "fammmmilllle" (les multiples "m" et
"l" sont là volontairement pour la prononciation, avec l'accent Corse
ou Sicilien, au choix...) et savoir que
Harry Callaghan est quelqu'un de parole. Qui nous emploie ? Si tu avais
écouté quand j'ai causé à ton frère, on est employés par son patron, M.Jonhson
de la société IEC, qui veut qu'on le retrouve : il se fait du soucis pour lui.
Et moi, tu sais, je vais le retrouver d'une manière ou d'une autre ton frangin.
Mais si, face à face, je vois qu'il va bien mais que simplement il quitte IEC,
et qu'il m'écrit une lettre de démission, je considèrerais ma mission comme
remplie, j'irais porter la lettre à son patron, je touche mon fric et basta. Je
suis payé pour le retrouver, pas pour le ramener par la peau du cul à son
boulot !"
Pierre : " Ok ,je vous crois,
mais sachez que je peux vous être d'aucune aide. Je rendais juste un service à
mon frère en venant chercher des affaires pour lui et si j'avais su.... "
Jarsin est interrompu par la
sonnerie de l'entrée....
Avant même la fin du
"Dring" de la sonnerie, Harry a déjà son Nova Arno à la main et
regarde les autres avec insistance en mettant son index gauche sur la bouche et
faisant tout doucement : "Chuuuuuuuuuuuttttt"...
Et il essaye d'écouter ce qui se
passe. Bien évidemment, je passe en écoute amplifiée pour cela. Puisque j'ai ce
genre d'implants, autant s'en servir. C'est là qu'on regrette de ne pas s'être
payé un radar micro-ondes ou une optique en rayons X aussi...
Ice dégaine à son tour son .38,
puis fait la grimasse. Il murmure alors à Harry " Dit, t'aurais rien de plus gros à me prêter, j'ai un peu
honte... Quand on aura finit, ça serait sympa de me conseiller quelque chose de
plus approprié que mon .38 :| "
Harry, sur le même ton : "Oh,
un .38, c'est déjà pas mal, tant que tu vise une partie non protégée par un
blindage... Si ça te tente, prends donc le 10mm de Pierre qui doit traîner par
là..."
Ice répond d'un signe de tête et
attrape le 10 mm qui est posé à quelques mètres de lui. Puis il revient se
mettre en place et fait signe qu'il est OK
<OOC> Est-ce qu'il y a un
truc sur la porte pour voir à l'extérieur ? Je crois qu'on appelle ça un
"oeil de bœuf"... </OOC>
[Il y a bien un œil de bœuf, ou
plutôt sa version moderne, une micro caméra qui donne une meilleure vue sur un
petit moniteur à proximité de la porte d'entrée. Dans le moniteur, tu peux voir
les deux gus qui faisaient le pantin devant l'immeuble et qui avait été
embarqué par les flics... Et oui, le temps passe :)
Il semblent plutôt énervé et son
en grande discussion mais tu ne peux rien entendre à cause de l'insonorisation
de l'appartement... ]
Ice : " Qu'es ce qu'on fait
là ? "
Harry : "Surveille Pierre
qu'il se tienne tranquille..."
Beretta mollement la tète vers la
porte, elle sort de l'état second dans lequel elle était depuis quelque minutes
pour fourrer le disque qu'elle tien à la main dans son blouson et en sort son
lance fléchette.
Voyant Beretta refaire surface,
Harry attends qu'elle soit arrivée, place son index devant sa bouche en faisant
"Chuuuuuttttt !!!!!" et lui désigne Pierre.
Sans attendre de voir si elle a
bien tout compris, il se place alors du coté de l'ouverture de la porte, la
main gauche sur la poignée (après avoir vérifié qu'aucun verrou n'est
enclenché) et il ouvre la porte aussi rapidement que possible de la main
gauche, tendant la droite (et donc le Nova Arno vers) le nez des visiteurs et
dit avec un grand sourire :
"Surpriiiiiise !!!!! Le
premier qui fait semblant de se gratter n'a plus de tête !"
Si l'un des deux (ou les deux)
plonge la main vers un endroit où il est possible de porter une arme, c'est
l'Arno qui parle.
S’ils se contentent de regarder
bêtement le gros trou noir du canon, Harry enchaîne sur ce qui se veut être de
l'humour :
"Mais entrez donc messieurs,
on va causer tranquillement, même si,
comme disent les Chinois, plus on
est de Foo, moins y'a de riz..."
Visiblement très surpris au
premier abord, ils réagissent avec beaucoup de sang froid et sans quitter Harry
des yeux, ils rentrent à l'intérieur de l'appartement. On peut sentir la
tension monter à son plus haut niveau. Les deux hommes sont prêts à réagir à la
première erreur. Une fois à l'intérieur, en voyant Pierre, ils disent : "
Vous allez bien ? Qui sont ses enfoirés ? "
Pierre leur répond d'un ton
autoritaire : " Gardez votre calme. Je ne veux pas que ça se termine en
bain de sang... J'allais justement partir. "
Puis il s'adresse aux runners, sa
voix s'est remplit d'autorité : " Nous sommes tous des gens civilisés.
Puisque vous m'affirmez ne pas vouloir de mal, ni à mon frère ni à moi, je
pense que nous allons devoir stopper cette discussion et nous quitter. Sachez
que si ce que vous affirmez est vrai et que mon frère désire vous rencontrer,
je vous contacterais. Mais maintenant, je vais vous quitter. "
Il s'avance alors d'un pas en direction
de la sortie mais il prend bien le temps de voir la réaction des runners avant
de continuer.
Harry lance un regard vers les
deux autres : "Des objections les copains ?"
Ice répond affirmativement d'un
signe de la tête...
Pierre s'avance alors vers la
sortie, entraînant avec lui les deux autres. Il passe la porte sans quitter les
runners des yeux puis emprunte le couloir et se dirige vers la sortie de
l'immeuble...
<OOC>
Euh je suis si ridicule que ca
avec une arme dans la main ?
Parce que si ma mémoire est bonne
je suis entrain de le braqué, non ?
Beretta
Il faut croire. Va falloir revoir
ton look méchant... !-)
Ice
Faut dire que j'aurais peut être
dut me changer depuis le bar ^_^...
Je suis toujours en costume de
caissière.
Beretta
Mais je suis sur que le costume de
caissière te va à ravir !!!!
Ice
</OOC>
Harry
: "Pierre ! Attends une seconde ! Tu
oublies tes petites affaires..." en lui désignant son porte-feuilles resté
dans le salon.
"Et... Je te laisse mon
numéro de cellulaire au cas où... J'ai décidé, finalement, de te faire
confiance". En disant cela, Harry attrape un morceau de papier et un stylo
(ou un crayon) pour noter dessus "H. Gallaghan" et son numéro... Sans
vraiment tourner le dos aux "invités" bien sûr...
Une fois que les trois hommes sont
sortis de la pièce, Ice se tourne vers Beretta et dit : " Je crois pas que
je fais confiance à ce type mais tenter de le retenir aurait sûrement fini en
bain de sang. Par contre, je ne sais pas ce que vous en pensez mais je ne crois
pas que ce type nous ai tout dit.... " Puis il rajoute
"Dis, Beretta, tu crois que
tu pourrais suivre ses gus sans nous faire remarquer ? " le tout sur un
ton légèrement moqueur destiné à montrer à Beretta qu'il va falloir qu'elle
montre ce qu'elle sait faire le mieux....
Beretta effectue une pirouette et
se dirige d'un pas vif en direction de la porte, sans même jeter un regard en
direction de ICE, « Bon vous attendez quoi, qu'il nous attende peut être ? »
Harry : "La filature, ça
marche pour moi ! Ice, tu as récupéré ce qu'il y avait dans le micro ou on
l'embarque ? A part ça t le disque, quelqu'un pense à embarquer autre chose ?
Pour le téléphone, je verrais ça depuis mon cellulaire quant on sera dans la
cais... dans la superbe voiture de notre charmante conductrice"
<OOC>
Ben quoi ? En matière d'empathie,
comme Harry est encore moins bon que Beretta, il la trouve sympa lui... Alors
il essaye le charme en se disant que "qui se ressemble s'assemble"...
parfois... peut-être... Bref, il tente sa chance. ;o)
</OOC>
La remarque stoppe net Beretta
dans sa lancé, elle se retourne vers Harry l'air effaré, « C'est bien toi qui a
dit ça ? » bredouille telle en se remémorant les difficultés qu'avait eux Harry
pour se ménager une place vivable a travers le bordel que contient la pauvre
Ford GT40 de beretta...
"Bon on arrête les conneries
et on y va c'est pas tous ça mais on a quand même une voiture a suivre."
<OOC>
Désolé mais la il va y avoir
incompatibilité déjà a cause de son humeur désastreuse de plus je ne connais
pas les fantasme d'Harry mais Beretta est quand même handicapé ce qui doit pas
être le pied au lit, sans compter le fait quel n'a peut être pas envie de
mourir écrasé ^_^ ( son poids tous mouillé doit avoisiné celui des bras de
harry )
Harry : ;o)
Oh, tu sais, pour Harry, entre
Beretta et Ice, il n'hésite pas ;o)
Et le Kama Soutra, ce n'est pas
fait pour les clébards... Il reste plein de
positions pour qu'Harry n'écrase
pas la pauvre petite... ;o)
</OOC>
Harry devient tout rouge... et
ajoute : "Ouais, bon ben heu... Ok, allez on fonce... Ice, j'emporte
l'ordinateur ou pas ?"
Ice hésite puis répond : " Je
ne crois pas en avoir encore besoin mais prend le quand même, on ne sait
jamais. Et puis on pourra toujours le revendre..."
Sur ce Ice, laissant harry se
débrouiller avec l'ordinateur par rejoindre en courant Beretta en disant :
" Beretta, tu t'occupes de les suivre et moi je m'occupe des feux
rouges.... Et je monte devant...
Harry : "Ok...." alors
il attrape à pleines mains l'ordi et tire un grand coup sur les trucs derrière
qui étaient accrochés un peu partout... Ah ? Il fallait les débrancher ?
<OOC>
Petit problème : Harry a 2 en
technologie...
;o)
</OOC>